Les interventions

Chirurgie vasculaire à La Spezia 
et dans sa région

Grâce à son expérience reconnue et son professionnalisme, le Docteur Russo est en mesure de réaliser différents types d'interventions dans le domaine de la chirurgie vasculaire. Sa méthodologie de diagnostic et de traitement est devenue très connue dans la région de La Spezia, si bien qu'au fil des ans, il a occupé des fonctions toujours  importantes et de direction dans des établissements de santé et notamment au sein des départements de chirurgie vasculaire.

Le varices des membres inférieurs

Que sont-elles ?

Ce sont des dilatations des veines superficielles qui sont l'expression d'une difficulté du sang veineux à circuler dans la bonne direction, c'est-à-dire des pieds vers le cœur, provoquant une stagnation du sang au niveau des jambes. La cause la plus fréquente de cette affection est une altération structurale des valves des deux principales veines superficielles des jambes : la grande veine saphène et la petite veine saphène.

Quels problèmes engendrent-elles ?

Souvent, les varices ne provoquent aucun symptôme pertinent et représentent un problème exclusivement esthétique. Les symptômes, s'ils sont présents, sont caractérisés par une sensation de lourdeur, de tension, de démangeaison et de brûlure, surtout en fin de journée, pouvant être associée à des crampes nocturnes et à une sensation d'agitation dans les jambes. Cependant, si les varices ne sont pas correctement traitées, les symptômes peuvent s'avérer plus graves car ils peuvent être liés à la présence d'une complication.

Comment se manifestent-t-elles ?

Habituellement, les varices se développent lentement avec le temps et apparaissent comme des excroissances allongées et tortueuses, bien palpables, de couleur bleutée, et situées au niveau sous-cutané des jambes.
À ces signes, peut être associé l'oedème, ou le gonflement, de la jambe habituellement située au niveau des chevilles. Dans les cas les plus avancés, il peut y avoir des altérations de la couleur de la peau, surtout dans la partie inférieure de la jambe, signes de fragilité cutanée: dans ces zones, il est possible qu'un ulcère se forme représentant la complication la plus importante de la maladie variqueuse.

Qui frappent-elles et pourquoi?

Les varices sont une maladie courante affectant environ 10 à 30% de la population adulte, avec une légère prévalence pour les femmes. La plupart des varices sont appelées "primitives" car elles ne connaissent pas les causes mais une dimension génétique joue certainement un rôle important dans leur développement. L'incidence augmente avec l'âge, bien que les varices chez les jeunes ne soient pas rares, et la présence de surpoids, la sédentarité et une position debout ou assise prolongée représentent des facteurs importants favorisant l'apparition de la maladie.

Complications

Comme déjà mentionné, la complication la plus redoutable des varices est l'ulcère de la peau qui, une fois formé, implique de longs temps de guérison et un haut niveau de récidive. Une autre complication importante est la thrombophlébite : il s'agit d'une occlusion aiguë d'une ou plusieurs veines variqueuses, occlusion causée par la formation d'un thrombus pouvant se propager dans les autres veines superficielles et profondes. Enfin, l'apparition d'une hémorragie, due à une rupture d'une veine variqueuse, est une autre complication possible de la maladie : le tableau clinique effraie très souvent le patient et la famille mais il s'agit en réalité d'une complication bénigne et facilement contrôlable en plaçant la jambe en décharge et en comprimant le point de saignement.

Comment se soignent-elles ?

Les varices peuvent être contrôlées de manière satisfaisante, mais une guérison définitive n'existe pas car il s'agit d'une pathologie chronique et progressive de nature génétique. Le contrôle de la maladie peut être effectué via un traitement médical ou chirurgical. La thérapie médicale consiste essentiellement à porter un bas élastique pendant la journée, dont le degré de compression sera lié à la gravité de la maladie. Outre le bas élastique, il est important de suivre un mode de vie approprié, en cherchant à réduire son poids corporel, en cas de surpoids ou d'obésité, à éviter un mode de vie trop sédentaire et à pratiquer des activités sportives bénéfiques pour les veines.
due mani che tengono una gamba di un uomo sdraiato
comme par exemple la natation. La thérapie chirurgicale est indiquée, comme une alternative à la compression élastique, quand entrent en jeu des motivations esthétiques, en cas de signes de maladie avancée ou quand le patient est intolérant au bas élastique. Ces dernières années, les techniques chirurgicales ont profondément changé et les méthodes mini-invasives sont de plus en plus utilisées par rapport à la chirurgie classique du stripping saphène.

Thérapie chirurgicale

Stripping des veines saphènes
C'est la technique chirurgicale considérée, jusqu'à il y a quelques années, comme la plus efficace pour le traitement des varices des membres inférieurs. Cette technique implique le "stripping" c'est-à-dire le retrait d'une partie plus ou moins longue de la saphène au moyen d'une sonde appelée "stripper"; au cours de la même séance, des phlébectomies sont réalisées, c'est-à-dire l'élimination des varices à l'aide de crochets spéciaux. Ce type d'intervention nécessite, en général, une anesthésie spinale, une incision chirurgicale effectuée à la racine de la cuisse ou du creux poplité (selon qu'il s'agisse d'une grande veine saphène ou d'une petite veine saphène) et de micro-incisions au niveau de la cuisse ou de la jambe en correspondance avec les varices à retirer. Cette technique chirurgicale est bien établie et efficace mais implique inévitablement la démolition du patrimoine veineux qui est souvent inutile. Par conséquent, dans la mesure du possible, nous préférons l'utilisation de techniques mini-invasives (radiofréquence, laser, sclérothérapie) qui, avec les mêmes résultats, interviennent sur le système saphène de manière beaucoup plus ciblée et conservatrice.

Ablation des veines saphènes

L'ablation de la veine saphène comporte l'occlusion de la seule partie incontinente de la saphène par radiofréquence ou laser. Les deux méthodes, en utilisant la même forme d'énergie, endommagent les parois de la saphène provoquant sa fermeture complète. La technique chirurgicale, toujours réalisée sous anesthésie locale et sous contrôle échographique, est identique pour les deux méthodes : par un petit trou dans la peau est inséré dans la saphène le cathéter à radiofréquence ou à laser et, une fois correctement positionné, il « cuisine » le tronçon de la saphène malade. Comme pour les varices, celles-ci peuvent être traitées au cours de la même session, ou plus tard. En effet, l'occlusion de la veine saphène malade entraîne, dans de nombreux cas, la réduction et parfois la disparition des varices sans traitement supplémentaire. Dans le cas où, à l'inverse, le choix est fait de les traiter, elles peuvent être retirées, dans la même séance ou dans un second temps, par phlébectomie chirurgicale ou «sèche» par sclérothérapie.

Sclérothérapie

L'occlusion de la veine saphène peut également être obtenue par sclérothérapie. La technique consiste à injecter un mélange de liquide sclérosant et d'air (mousse sclérosante) à l'intérieur du vaisseau provoquant son occlusion. Dans ce cas également, il s'agit d'une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie locale et sous guidage échographique. Cette méthode est également extrêmement efficace dans le traitement des veines récurrentes après un traitement chirurgical ou ablatif et dans le cas de reflux pathologiques particuliers : incontinence d'une veine saphène accessoire ou d'une veine perforante.

Recommandations après l'intervention chirurgicale 

Bas élastique ou bandage

- A la fin de l'intervention, dans le cas de traitement mini-invasif (laser, radiofréquence, sclérothérapie), un bas de classe II doit être porté et maintenu jour et nuit pendant 48 heures, puis seulement durant la journée ;
- Dans le cas d'une chirurgie d'extraction classique, un bandage de compression est réalisé et doit être maintenu jour et nuit jusqu'au premier contrôle ambulatoire.

 Durée de l'admission

- Dans la période post-opératoire, une courte période de repos au lit doit être observée si une anesthésie rachidienne a été réalisée. Après quelques heures, quand le membre a repris sa capacité de mouvement, vous pouvez vous lever et commencer à marcher ;
- Dans le cas où une anesthésie locale a été réalisée, une mobilisation précoce est importante immédiatement après l'opération. Le personnel de santé, après avoir évalué ses conditions générales et la jambe opérée, fournira un document de décharge.

 Que peut-on faire et ne pas faire après la chirurgie ?

- Le jour de l'opération, le patient ne peut pas conduire et doit être accompagné, il peut marcher mais ne pas faire de longues marches et doit éviter les efforts excessifs, tels que soulever des poids ;
- Les jours suivants, le patient peut faire de courtes promenades plusieurs fois par jour, en évitant toujours un stress excessif, et peut durant la journée. - Il peut être utile de dormir avec le bout du lit sur-élevé de 10-15 cm et de placer le membre en élévation plusieurs fois pendant la journée, en vous assurant que toute la jambe, du genou au pied, est pris en charge sur un coussin, en maintenant le genou légèrement fléchi ;
- Il est important de ne pas mouiller les plaies chirurgicales, le cas échéant, jusqu'à la première consultation en ambulatoire.

 Quand vous inquiéter ?

- Dans les jours qui suivent l'opération, il est fréquent que le bas élastique ou le pansement soient tâchés de petites taches de sang : c'est un événement fréquent qui ne devrait pas causer de souci ;
- En revanche,  la présence de gonflements, de sécrétions et de rougeurs au niveau d'une plaie chirurgicale ou l'apparition soudaine d'une douleur et d'une enflure des extrémités inférieures sont des événements à ne pas sous-estimer. Le patient doit les signaler immédiatement au médecin disponible, en appelant les numéros déclarés sur le document de décharge.

Contrôle post-opératoire

 Le premier contrôle ambulatoire est généralement programmé après une semaine : à cette occasion, les plaies chirurgicales sont vérifiées et éventuellement les points enlevés. Si un bandage a été réalisé après l'opération, celui-ci sera retiré et le bas élastique prescrit à la sortie utilisé. Il est conseillé de poursuivre l'élasto-compression durant au moins une autre semaine et, si possible, jusqu'à ce que les hématomes soient réabsorbés. Par la suite, il est conseillé de porter une chaussette de compression préventive de 18 mmHg, en particulier dans le cas d'activité professionnelle impliquant de longues périodes debout ou en position assise.

Contrôles dans le temps

Comme déjà mentionné, les varices constituent une maladie chronique et évolutive comportant une composante génétique. Le traitement chirurgical, par conséquent, quel qu'il soit, ne vise qu'à contrôler la maladie et non sa guérison définitive. Les rechutes sont fréquentes et peuvent survenir jusqu'à dans 20% des cas. Cependant, d'après les données présentes dans la littérature médicale, il semble que les traitements mini-invasifs possède un taux de récidive inférieur à la chirurgie classique avec "stripping". Par conséquent, il est important d'effectuer les contrôles périodiques recommandés au moment de la sortie, à la fois pour vérifier le succès de l'opération et planifier d'éventuelles nouvelles interventions chirurgicales.
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